22.9.12

Cronica: The Norwegian Manhood Test, Compte Rendu

Rescatado de la bandeja de correos, la cronica de que fue lo que paso en Noruega. Con la pena, pero como se lo conté primero a mi colega ultramaratoniano Vincent, tendra que quedarse en este francés super chafa. Pero 'pos 'pior es nada.






La course en Norvège, c'était quelque chose.

On est arrivé (mon copain Fernando et sa copine colombienne, Monica) avec une voiture louée, assez tard pour le briefing de la course, donc on l'a raté et il n'a resté qu'aller se coucher en attendant de l'avoir le lendemain (on n'était même pas certain de l'heure du départ, vue que selon l'organisateur --un mec danois un peu fou-- il fallait attendre les prévisions de la météo jusqu'au la dernière minute). L'endroit était vraiment écarté de la civilisation, c'est une réserve au milieu de nulle part, et pour arriver jusqu'au refuge du départ, il fallait marcher encore 6 km avec les bagages. C'est un endroit très beau, un massif avec une quinzaine de sommets, dans son centre il y a un lac de montagne avec un bateau qui le traverse deux fois par jour, en ramenant les gens de retour au refuge sans devoir traverser le massif de nouveau. La course était conçue pour des équipes, l'assemblage était plutôt libre. Dans notre cas c'était mon copain et moi, et il y avait une dizaine d'équipes, plutôt des duos aussi. L'idée c'était de faire les dix sommets dans moins de 24 h. Le dénivelé dépasse bien les 5000 m, pour une distance de 50 km, c'est tout à fait presque de la escalade. La course est en autonome et même s'il y pas mal des lacs et des rivières, on peu passer facilement des heures sans les toucher, donc il fallait planifier assez bien à l'avance les goudrons.

Tout d'abord, mon ami mexicain et moi allions le faire en duo. On s'est preparé pour les 50 km. Fernando, mon copain fait des marathons en dessus de la barrière de 3 h, mais il n'avais jamais fait du trail running non plus des ultras, c'était du terra incognita pour lui. En tout cas, j'avais fait un peu de confiance vu qu'il était évidemment en forme (en plus il fait de l'escalade). En effet, notre erreur c'était de prendre la course très légèrement. Monica, qui est en train de se préparer pour le marathon d'Amsterdam, nous avait suggéré de nous joindre pour faire la moitié (il n'y avait qu'un checkpoint, pas loin du bateau) et puis rentrer avec le bateau.

On avait appris la veille que la course partait à 7h00 (quand nous sommes arrivés tout le monde était déjà couché, c'était les gens qui gèrent l'auberge qui ont nous informé), au moins on était prêts pour le départ le lendemain. Nous avons parlé avec l'organisateur (qui courrait aussi avec son équipe), qui a nous montré à peu près ce qu'il fallait traverser avec une carte plus ou moins détaillé. La route n'était pas du tout marquée, c'était plutôt suggérée et il fallait se repérer avec un GPS ou au moins avec un altimètre. Nous n'avions qu'une boussole et cette course demandait une vraie connaissance de l'orientation dans la montagne. En fin, nous sommes partis, et vue la route, nous avons pris Monica avec nous (l'organisateur a dit OK) en tant qu'accompagnant jusqu'à la moitié, comme convenu. La seule condition c'était d'arriver au checkpoint avant 16h30 pour pas rater le dernier bateau.

On a commencé la course assez bien, ça montait tout le temps, mais c'était très gerable. On marchait avec les autres équipes, ils avaient un matos très similaire à nous, tout le monde avait conçue une route plutôt pour faire la course à pieds, même s'il fallait savoir se repérer de temps en temps. Nos problèmes ont commencé assez tot, puisque il a commencé pleuvoir très fort. Le terrain n'aidait pas, c'était des pierres sur des pierres, des gros cailloux plats (sédimentaires) avec des coins aigus et couverts d'un sort de lichen qui glissait horriblement. Les pierres avaient des tailles diverses, pas bien tassés, donc dangereuses tout le temps. Parfois il y avait des gros trous qui faisaient un peu peur si jamais un pied faillit tomber dessus. En gros, c'était vraiment compliqué de marcher avec des chaussures pour la course é pieds généralement souples. Avec la pluie il est devenu encore plus compliqué de marcher, les pierres glissaient encore plus facilement, souvent il y avait des peintes dont il fallait attendre avoir le chemin libre au dessus de chaqu'un pour pouvoir avancer sans risquer se prendre une pierre glissante libérée par le coureur qui marchait au dessus. Au bout d'un moment on a croissait des endroits dont il fallait faire un peu d'escalade (sans blague, sans matos, sans avertissement). A partir de ce moment là, Monica a commencé paniquer un peu et puis beaucoup. Fernando a pas mal d'expérience, mais même lui avançait doucement. Depuis ce moment là j'ai pensé abandonner et rentrer, mais le retour me semblait encore plus dur (les peintes étaient vraiment méchantes). Pendant les descentes je le faisait avec un peu de peur, je n'était pas trop concentré par plusieurs raisons : mes copains s'avaient pris pas mal la tête, je sentait beaucoup de responsabilité d'avoir mis Monica dans cette situation risquée, bref, je voyait qu'on courrait vraiment un danger... Au bout d'un moment j'ai tombé et je m'ai frappé la tête. J'ai pris encore plus peur, même si c'était pas fort du tout, la pierre était tellement aiguisée qu'elle m'a coupé un peu. On avançait doucement, c'était déjà assez tard pour que Monica pourrait rentrer avec le bateau... on était tous un peu mécontents, je crois.

En descendent le troisième sommet, j'ai pris un grand caillou avec tout le bras pour passer entre deux pierres, j'ai glissé et le caillou est venu avec moi, j'ai essayé de le contenir, mais le cailloux plat est allé jusqu'au la jonction entre le bras et l'épaule, en poussant fortement... le mouvement a déboîté l'épaule. J'ai demandé mes copains de m'aider le remettre en place, mais on ne pouvait pas. Fernando est allé chercher de l'aide, on a pensé rester dans la montagne, mais il pleuvait tout le temps, il faisait froid (vers 5 °C) et on n'avait plus d'eau. Après quelques minutes le départ de mon copain, nous avons commencé la descente. Ca nous a pris plus de trois heures. Je marchait trop lentement, c'était plutôt de descendre en glissant entre les pierres, car je pouvais pas respirer bien non plus me mettre de bout tout droit (quand l'épaule est déboîté les poumons sont opprimés et on peu pas respirer comme il faut). A la fin on a réussi descendre et on a trouvé aussi un peu d'eau dans un lac. Nous étions vraiment cassés, mais il fallait encore trouver quelqu'un ou franchir le checkpoint. Il a commencé faire nuit (21h00) et on s'est perdu encore, on a commencé désespérer un peu. On hallucinait un peu aussi. J'entendais des voix et  je voyait parfois des gens dans la montagne, Monica aussi. Nous nous sommes rendu compte qu'il fallait trouver un endroit pour passer la nuit le plus vite possible. Juste avant avoir perdu toute visibilité du paysage, on a vu des lumières très loin vers le NE et on a décidé de les suivre. Après plus de trois heures de marche sous la pluie et dans un terrain inondé, on est arrivé à l'auberge. Bien sûr, personne restait réveillé pour nous aider. Heureusement, après quelques minutes quelqu'un est passé pour se brosser les dents, un monsieur qui venait avec un groupe dont il y avait un masseur. J'ai eu trop de la chance d'avoir pu me faire rentrer l'épaule avant de passer plus long temps (typiquement, après 18-20 heures il ne rentre plus et il faut faire une intervention plus sérieuse). Les gens ont nous offert des lits pour dormir et on a fini pour contacter Fernando (encore perdu au milieu de nulle part). Le lendemain on a tous pu se rencontrer, mais c'était assez traumatique.
La récup du bras va bien. Ca fait presque un mois et j'ai encore un peu du mal (le bras était tout coloré pendant deux semaines), surtout la nuit quand je dors de cette coté. En tout cas, j'ai commencé nager et bientôt je le ferait d'une façon plus normale. Je peux courir sans problème (j'ai pas encore tenté la longue distance) et je me sens bien. J'ai de la chance !

Voilà, c'est l'histoire du weekend en Norvège. 



19.9.12

Finding a PhD advisor, some of the first steps


After an e-mail exchange with a former colleague, I came with a small piece of advice for those who are looking for a PhD in science. This is it:

Find an active and competitive group, neither too small nor too big, where the professor is still young and will have time for you to discuss and work along the same lines. The distance to embark on a dialogue will be typically shorter and you will learn much more. Big groups with big professors are impressive: they have everything, they're authoritative, they publish like crazy, however, you will rarely receive direct coaching from your future boss and you're likely to be running one of the multiple projects somewhere in a corner. At such point, your social skills will be key to get your job done and your way though with the help of others, namely postdocs and veteran PhDs. There are exceptions to everything, of course.

Make a list with your favorite groups, work hard on your cover letters and spend time to come up with a tidy version of your CV (ask friends or mentors to give it a good, final polishing). It is optimal to customize your cover letter and CV for every group (don't lie!). Go look for options abroad, that'll give you a better perspective of the groups you're applying to. Apply to several places at the same time, in your home country and abroad, get used to make the difference between different groups and professors. Compare and be critical toward your decisions on which interviews to pick (in case you have the option to choose, of course!), remember it's pretty much like getting married, 4 to 5 years of your life entirely devoted to it and you will have to cope on that one way or another.

Prepare for the interviews like a professional, be ready to answer uncomfortable questions such as gaps of time in your CV or your relationship with your previous advisor. Be direct and concise in your answers, they know who they're looking for, and you should also know what your really want. Never hesitate to ask the group's work phylosophy to the utmost detail, it's better to be safe than sorry. Do not assume that not discussing the work policy will keep you safe from your future's advisor judging eyes. Money is a delicate issue rarely discussed (salaries are typically fixed in universities), but it's crucial to assure that the project you're about to embark in has it continuity guaranteed throughout your whole PhD. 

If you received an offer and an advance of the subject you'll be dealing with, be ethical and critical. This means do not diffuse the information with third parties (unless you're explicity told it's okay to do it) and ask yourself whether this is the kind of science you want to work in for the next years of your life.

Finally, be honest with yourself. Be conscious of the effort and input you might be required in the groups you apply, this is normally very straighforward. It's allowed to make extreme PhDs of 7-days-a-week, it's also allowed to do one of 36 hours per week, learn to play the clarinet and enjoy your weekends doing something else. That part it's all up to you. You should actually start there: what I'm ready to offer for a given PhD? Does the work suits my life style? Do you actually want to do a PhD? In your near future you will be surprised by how many people you meet are doing PhD and just found out it's not their stuff.

Oder?

16.9.12

Imitacion barata

Para no dejar tan tirado a la calle el siglo XX, vamos a poner algo mas que silencio.

Silencio seria poner aqui a John Cage, con su famoso 4'33".



Lo otro que vamos a poner es musica de muy subidos quilates. Cheap Imitation se llama. Viene en un disco triple que compre ya hace algun tiempo y que me ha seguido hasta aca. Y que creen, que tambien esta en youtube. Albricias!



Con esto ya quedamos a mano, porque ayer que hice la lista no puse en ningun lado a Cage, y yo creo que hay que hacerle justicia.


15.9.12

Enésimo regreso a la Isla Desierta

Tras recibir un inesperado mensaje de un encomiable amigo de años atrás pidiéndome realizar aquel suculento ejercicio musical, no tengo otra que volver a la isla y escribir otra vez la lista.

De que hablo? Del juego musical "La Isla Desierta", que este bloguero eventual aprendiera de los textos de Luis Ignacio Helguera (qepd). Es muy simple, hay que citar diez obras con las cuales uno podria vivir toda la vida aislado en una isla desierta. Asumiendo, claro, que no hay yutub ni aipods ni nada que permita reproducir otra musica; habiendo sin embargo algun reproductor que pueda tocar las diez obras una infinidad de veces. El puro gedankenexperiment vale la pena, porque de algun modo las neuronas se ponen a trabajar, las obras luchan en la memoria imponiéndose una a una, hasta que solo queda una rigurosa lista de diez lugares.

La condicion esta vez es musica de camara del S. XIX, ahi va sin order particular de preferencia:

Una sola limitante: cero obras que sean para instrumentos solistas, porque el piano siempre sale ganando.

1. Quinteto para clarinete, Op. 115 de Brahms - Tal vez la obra mas otoñal que el periodo romantico haya concebido.
2. Cuarteto de cuerdas No. 3, Op. 41 de Schumann - Porque Brahms no seria ni la mitad de lo que fue sin este hombre.
3. Cuarteto de cuerdas No. 14, Op. 131 de Beethoven - Revolucion de la forma
4. Quinteto de cuerdas D956 de Schubert - La profundidad del alma y su sufrimiento a causa de la sifilis delineado por dos chelos.
5. Cuarteto de cuerdas de Debussy - Revolucion en el fondo, impresionismo musical.
6. Sonata para violin No. 2, Op. 100 de Brahms - Escuchar las sonatas de Brahms hace que ni el mismo fin del mundo te altere, crean un mundo armonico tan vasto que no dan ganas de salir de el.
7. Cuarteto de cuerdas No. 12, Op. 96 de Dvorak, "Americano" - Revolucion del mensaje, la musica como evocadora de imagenes concretas, no por ello menos emocionales.
8. Octeto, D803 de Schubert - Pocas obras miran desde tan arriba el paso del tiempo. Es como un dialogo cordial entre personas amables que se repite hasta la eternidad en todas direcciones posibles.
9. Gran Fuga, Op. 133 de Beethoven - Tal vez la primera deconstruccion estetica de la historia, tenia que ser Beethoven.
10. Movimiento para cuarteto para piano en La menor de Mahler - Soy mahleriano y qué!

Ya entrados en gastos, vengan las obras del S.XX:

1. Cuarteto de cuerdas No. 14 de Shostakovich - Tres movimientos casi isocronos, todos ellos de una introspeccion tan grande que es imposible darse cuenta del cambio entre ellos, a pesar de ser tan distintos.
2. Cuarteto de cuerdas No. 2 de Britten - Sonoridad sinfonica con cuatro instrumentos de cuerda.
3. Cuarteto de cuerdas No. 2 de Janacek, "Cartas intimas" - Sincope y pasion perfectamente combinados.
4. Cuarteto de cuerdas No. 6 de Shostakovich - Una de las obras que mas me ha obsesionado. De talla conceptual comparable a una sinfonia, profunda y moderna, aunque sumamente discreta.
5. Noche Transfigurada de Schönberg - Entraniable precursora del siglo, canto del cisne del romanticismo
6. Cuarteto de cuerdas No. 6 de Villa-Lobos - El nuevo mundo, musica de maderas preciosas y humedas.
7. Cuarteto para el final de los tiempos de Messiaen - El mensaje al final de tunel, siempre nos queda la musica, el fin del mundo concebido por Messiaen, el ejemplo fortuito, la tan inusual dotacion con la que contaba para ejecutarla durante la guerra (piano, violin, clarinete y chelo).
8. Fratres de Pärt - Una de mis obras minimalistas favoritas, la repeticion ad nauseam de la misma idea, juego de texturas y cromatismo.
9. Cuarteto de cuerdas No. 4 de Schönberg - El advenimiento del modernismo.
10. Contrastes de Bartok - El modernismo como punto de no retorno.

Todo listo, naufragio preparado y ensayado, musica a salvo. Buen viaje.


4.9.12

Preparando una carrera

Apenas, y de chiripa, unos cuates me pidieron que le hablara un poco sobre como preparar una carrera de 16 km. Me hice un jand-aut y salió esto. Me gusto como quedo hasta eso.


Getting ready for the Dam-tot-Damloop 2012

Running is perhaps the sport we all believe to know naturally (finally, everybody can run!), but that doesn’t mean there’s no room for improvement of the experience, mostly if you’re preparing for a race.

These are some hints that can help you prepare for your first one, avoiding the classical mistakes that can turn a pleasant experience into a painful one.

Traning sessions
1.     Find your pace (marked pathways, sports watch, gps…)
2.     Analyse your run:
-        How does your body react with increasing speed, thirst, stress, food, weather conditions?
-        How comfortably you run?
-        How often do you experience pain, and where?
3.     Plan the route accordingly to your average speed.
4.     Try to do some runs in similar conditions as the expected for the race (distance, route, hydration, time).
5.     When the date is approaching, do not overtrain, you may suffer injures or run into a burnout.
6.     Stop doing long distances (> 12 km) at least 10 days before the race; rather work on your speed and rhythm changes.
7.     Complementary exercise to strengthen your muscles is always welcome. Good routines can be found in runnersworld.com and elsewhere.

A few days before the race
Three days before. 10 miles merit some rest. Run no more than 8 km at reasonable pace, as a hint, while running you should be able to maintain (simple!) conversations.
Two days before. Rest or go for 6 km or go for a swim. Give a break to your legs. A savvy dinner (carbs, proteins) will do good to start loading some power.
The day before. No more than 5 km at a very easy pace, just to stretch your legs. Get a good dinner and avoid heavy food (no complex fats, spicy food and alcohol, no experiments!). Prepare your stuff and check the weather forecast, act accordingly.

The D-day
1.     Light breakfast (tea, an apple without skin/banana, one or two bolletjes, no experiments, eat the stuff you’re used to).
2.     Running is always better with a light stomach. Take time to alleviate your body before leaving home, drinking water helps!
3.     Arrive at least 45’–1 h before, this is to avoid stress prior departure.
4.     Hydrate your body, but do not drink too much (half a liter of water/electrolytes is normally more than enough).
5.     The race starts; by default everybody around you will run faster than they usually do. Keep faithful to your pace and planning (this is difficult, but try it).
6.     Set your running pace, feel comfortable, let yourself marvel by the cheering people and the euphoria of this running party. Concentrate in keeping your pace, be attentive to your hydration, specially if it’s hot.
7.     This is a good day to beat your personal best mark. Remember everything has to do with how well you prepared for it.

After the race
1.     Stretch your muscles; every minute spent doing so is worth it.
2.     Recover, drink electrolites and try to get some proteins as soon as possible (recovery drinks, a nice tuna egg salad…)
3.     It is reasonable to rest the day after, a better full recovery is going for an easy swim, one hour will do you very good to dissipate muscular pain.
4.     From two to three days after the race, you’re ready to start adding up kilometres for the next challenge, which will it be? A marathon, perhaps?

Feel free to send me your questions: rx.fernando(at)gmail.com

Enjoy the race!